Rester à domicile avec la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, après la maladie d’Alzheimer. Elle touche principalement les personnes âgées.
Maladie chronique, son évolution est lente et progressive, ce qui pose des questions quant au maintien à domicile sur le long terme.
L’objectif étant de soutenir le malade et l’entourage, quelles solutions envisager et les aides à disposition ?
Bénéficier de soins adaptés
Le suivi médical de la maladie de Parkinson associe plusieurs professionnels de santé qui se coordonnent la plupart du temps. Les soins se partagent entre le médecin traitant, le neurologue, le gériatre, le kinésithérapeute, l’orthophoniste et l’ergothérapeute.
Les services de soins infirmiers à domicile dédiés aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson assurent également cette mission de coordination de soins avec les autres intervenants médicaux et paramédicaux : services d'aide à domicile, kinésithérapeutes, médecins…
> La maladie de Parkinson fait partie de la liste des affections de longue durée (ALD). Le coût des soins et des traitements en lien avec la maladie est pris en charge à 100% du tarif de la sécurité sociale par l’Assurance Maladie.
Les aides pour les tâches quotidiennes
Vous pouvez bénéficier de l’intervention d’une aide à domicile pour vous aider à effectuer les tâches du quotidien que vous jugez délicates à faire seul : ménage, courses, préparation des repas, toilette…
Pour mettre en place ces interventions à votre domicile, vous pouvez faire appel à un service d’aide à domicile comme le propose notre enseigne Kdm.
Des aides financières existent pour vous aider à payer le coût de ses interventions.
Se sentir en sécurité chez soi
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont des symptômes moteurs (coordination des mouvements, rigidité excessive des muscles, tremblements) qui peuvent entraîner des difficultés à se déplacer, la crainte de tomber et un sentiment d’insécurité…
Ainsi, d’après les spécialistes de la maladie de Parkinson, c’est bien le risque de chute lié aux problèmes d’équilibre qui entraîne la perte d’autonomie.
La mise en place de certaines adaptations permet de se sentir plus en sécurité chez soi.
Installer une téléassistance
En cas de problème comme une chute ou un malaise, vous pouvez joindre 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 une plateforme téléphonique grâce à un médaillon ou une montre à porter en permanence.
Selon le degré d’urgence de la situation, un proche est contacté ou une intervention est déclenchée pour vous porter assistance.
Aménager son logement
Différentes interventions sont possibles pour rendre le logement plus adapté et plus sécurisant comme les exemples suivants :
● la pose de volets roulants automatisés
● l'adaptation d’un bon éclairage pour éviter les risques de chutes
● l'installation d'équipements spécifiques : siège de douche mural...
● la réalisation de travaux d’adaptation : installation d’une douche à l’italienne, de WC surélevés, de revêtements de sol antidérapants…
S’équiper de matériel adapté
De nombreux équipements spécifiques sont conçus pour compenser les handicaps moteurs comme :
● des aides aux déplacements : déambulateur, fauteuil roulant, canne…
● des aides aux transferts : lève-personne ou barres d’appui
Leur coût est très variable en fonction de la sophistication de l’équipement.
> Un certain nombre d’équipements figure sur la liste des produits remboursés par l’Assurance maladie. Ils sont remboursés selon le tarif défini par l’Assurance maladie et sur prescription médicale. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant avant d’engager des frais..
Améliorer sa qualité de vie
L’approche non médicamenteuse est importante, tout en ne négligeant pas les traitements prescrits. Ainsi, la kinésithérapie entretient les muscles et les articulations et améliore la marche et l’équilibre. L’intervention d’un orthophoniste est parfois nécessaire pour prévenir ou corriger les troubles de la déglutition, les difficultés à parler ou à écrire qui surviennent avec l'évolution de la maladie de Parkinson.
Une activité physique régulière comme la marche, des exercices d’étirement et de relaxation sont également recommandés. En effet, l’efficacité des traitements peut s’améliorer si les capacités physiques sont entretenues.
Par ailleurs, on connaît l’impact d’une activité physique sur le plan physique (amélioration de la coordination des gestes, entretien de la force musculaire…) mais aussi au niveau moral et émotionnel (maintien de l’estime et de la confiance en soi…).
Le maintien à domicile a aussi ses limites en cas de Parkinson.
Lorsque la maladie d’un proche âgé arrive à un stade évolutif nécessitant une assistance et des soins constants, l’aidant fait souvent le choix de la sécurité. Il est alors temps de se tourner vers un établissement d’hébergement adapté aux besoins du malade de Parkinson.
Un choix souvent douloureux mais salutaire aussi pour la famille comme pour le malade.
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