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Mieux vivre avec le SIDA
Nécessitant d’adapter son mode de vie et ses habitudes au quotidien, le SIDA reste un combat de tous les jours, aux nombreuses conséquences sociales et psychologiques. L’infection par le VIH nécessite une surveillance médicale régulière.
En parallèle, les mesures d’hygiène de vie recommandées préviennent le risque cardiovasculaire et les troubles métaboliques liés au traitement.
Quelles sont les principales recommandations pour accompagner les porteurs du VIH au quotidien ?

Une vie “normale” avec le SIDA ?
Assurées de vivre plus longtemps, avec un risque quasi nul de transmettre le VIH si elles sont efficacement traitées, les personnes porteuses du VIH ont, en principe, tout pour vivre une vie quotidienne normale.
Pourtant, la vie est loin d’être « normale » pour bien des patients, tant les répercussions sociales, professionnelles, psychologiques et affectives du VIH restent profondes.
Et la supposée « banalisation » de l’épidémie n’est en réalité qu’un leurre. « C’est une situation paradoxale : le sujet s’est en effet banalisé dans la population générale, mais on ne retrouve pas cela au niveau individuel.
Chez les jeunes, on entend plutôt des propos tels que “si j’apprends que j’ai le sida, je me suicide” », constate Florence Thune, directrice générale de Sidaction.
En outre, le VIH continue d’être un marqueur fort de vulnérabilité sociale, à cause de discriminations encore bien présentes.
Revoir son mode de vie
La question de la prise de poids sous traitement antirétroviral (ARV) préoccupe de nombreux patients séropositifs. Si le patient rencontre des problèmes majeurs d’obésité ou de dénutrition, une alimentation variée et équilibrée permet d'éviter ou de lutter contre le surpoids ou l’amaigrissement avec toutes les conséquences délétères associées. Demander les conseils d'une diététicienne est incontournable et peut contribuer à une meilleure santé rapidement.
> Attention au millepertuis, jus de pamplemousse…, des interactions avec les médicaments sont toujours possibles.
Si vous avez des perturbations métaboliques (taux sanguin de cholestérol et/ou glycémie élevés), l’alimentation devra être là encore corrigée sous les conseils du médecin ou de la diététicienne.
Il est reconnu que l'activité physique et la lutte contre la sédentarité permettent de conserver une meilleure santé physique et psychique. Rien n'est impossible avec un rythme adapté et en choisissant une activité plaisir (natation, marche, danse, yoga…).
En général, il est nécessaire d'arrêter la consommation de tabac, de drogues, d'alcool et de tout médicament non prescrit. La consommation de drogues engendre un risque supplémentaire par les interactions induites entre les drogues et les médicaments contre le VIH. Leur prise simultanée peut avoir des effets négatifs, voire dangereux. Par conséquent, il est important que le médecin traitant soit informé de la consommation de drogues afin de prévenir des effets ou interactions indésirables. La substitution ou le sevrage sont toujours possibles en cas de dépendance.
Relations et sexualité
Le diagnostic de séropositivité ne signifie pas qu’il faille renoncer aux relations affectives et sexuelles. Les personnes séropositives ne sont plus infectieuses si elles prennent leur traitement contre le VIH conformément à la prescription et que leur charge virale n’est plus détectable. Elles peuvent par conséquent avoir des rapports non protégés sans craindre de contaminer leur partenaire.
Cependant, il paraît évident que la protection contre une éventuelle transmission du VIH si l’une des personnes est séropositive, relève de la responsabilité des deux partenaires. Ils décident alors ensemble s’ils souhaitent se protéger du VIH au moyen de préservatifs ou du traitement proposé.

Vieillir avec le VIH et baisse de la qualité de vie
Vieillir avec le VIH… une notion inimaginable il y a quinze ans, qui est maintenant réelle mais pose néanmoins un ensemble de problèmes, de questions non résolues. Certaines d’entre elles sont inhérentes aux maladies liées au seul vieillissement du corps - qui représentent un challenge croissant pour les autorités de santé - mais, dans le cas du VIH, l’effet de dizaines d’années d’action du virus sur l’organisme et l’absorption de multi thérapies sur le long terme sont toujours mal connus.
Les contaminations des personnes de plus de 70 ans seraient en forte augmentation.
L’ancienneté dans la pathologie apparaît comme un facteur aggravant en termes de santé et de perte d’autonomie (vieillissement accéléré), mais aussi de difficultés et de besoins sociaux, psychologiques et affectifs.
Fort de ces constats, on ne saurait plus longtemps ignorer l’indispensable prise en compte des besoins spécifiques des personnes porteuses du SIDA, notamment les plus de 50 ans. Cette préoccupation doit être désormais partie intégrante de la prévention et du dépistage jusqu’à l’accès à une couverture santé complète.
Nos équipes chez Kdm, sont à votre écoute pour une prise en charge visant une amélioration du quotidien des porteurs du VIH.

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